1 - Donner une vision claire à ses équipes

La dispersion des efforts et le manque de visibilité conduisent inévitablement à un désengagement des collaborateurs. Par exemple, le positionnement sur un nouveau marché et particulièrement lorsque l’on en est précurseur peut rendre ardue l’élaboration d’un business model.

Dans un premier temps et à défaut de pouvoir expliquer aux collaborateurs « comment » ils devront procéder, il s’agira de leur dire pourquoi chacun d’entre eux devra produire un effort. En contextualisant l’objectif à atteindre, il faudra s’attacher à leur expliquer le « de quoi s’agit-il ? » de la mission.

2 - Faire naître le sentiment individuel d’un destin partagé

La façon la plus efficace d’impliquer chacun des collaborateurs dans la mission est de le solliciter dans le processus d’analyse de situation et dans la prise de décision. A contrario, comment reprocher le manque de motivation d’une personne qui, faute d’avoir été concertée, subit des décisions qui peuvent lui sembler inadaptées ?

Toutefois, être consulté pour donner son avis ne veut pas dire décider. Cela signifie seulement que le manager cherche à s’approprier un maximum de contraintes techniques pour une prise de décision éclairée, dans le même temps qu’il témoigne d’une vraie forme de reconnaissance à son collaborateur.

3 - Déterminer précisément l’objectif, le rôle et la place de chacun

Comme le disait Frédéric Dard « tout objectif flou conduit obligatoirement à une connerie très précise ».

Au plus tôt donc, le collaborateur doit pouvoir répondre aux questions « quelle est ma mission, pourquoi, quel est mon périmètre d’action, avec qui dois-je me coordonner, quand et où ? ». A défaut, les chances sont grandes pour que sa motivation ne dure pas et qu’il s’épuise à la tâche.

4 - Acceptez le pouvoir de l’erreur

Une personne qui apprend par elle-même, c’est une personne qui progresse et qui développe son autonomie. Les erreurs qu’elle pourra éventuellement commettre ne seront pas fatales si elles sont comprises et qu’elles génèrent un processus d’amélioration.

Nos armées l’ont compris depuis longtemps et pratiquent le « Retex », une méthode d’analyse après l’action qui permet factuellement d’évaluer la pertinence des process et de mettre en place une dynamique de progression partagée.

5 - Instaurer un dialogue managérial

Une fois la décision prise, éclairée des spécificités et contraintes de chacun, le manager doit se poser les questions qui lui permettront de prolonger l’interaction avec les collaborateurs pour plus d’efficacité dans le pilotage des actions en cours :

• Mon équipe est-elle en capacité de remplir l’objectif fixé ?
• Lui ai-je donné les moyens suffisants pour remplir sa mission ?
• Ai-je mis l’engagement nécessaire dans le projet ?
• A quels problèmes sont confrontés mes collaborateurs ?
• Comment puis-je les aider ?

De leur côté, les collaborateurs doivent s’attacher à faire preuve de loyauté envers leur manager. Ils doivent pour cela faire remonter les informations nécessaires à la conduite de la mission, sans exclure les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Moralement, chacun doit remplir sa part du contrat. Mais pour ce faire avec la meilleure harmonie possible, il est indispensable de prendre le temps de se connaitre et de communiquer.

L’engagement des collaborateurs passe par des prises de décision éclairées, sur une communication opérationnelle structurée et sur un dialogue managérial franc et loyal.

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