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Quatre clés pour construire sa réussite à partir de ses échecs.
Par Yannick Schiefelbein, le lundi 16 août 2021
Personne n’aime échouer, alors que nous savons que l’échec est un des apprentissages de la vie. Tous ceux qui ont eu une réussite personnelle, professionnelle ou sportive ont subi des déconvenues. Chacun d’entre nous, dans notre vie personnelle et professionnelle, commet des erreurs à la suite d’une mauvaise analyse de la situation, une décision prise sous le coup de l’émotion, une priorité donné à l’urgence au détriment de l’efficience. Autant de comportements qui conduisent parfois à l’échec. Comment faire pour ne pas se laisser aller vers la facilité, l’abandon, ou pire le refus d’en prendre la responsabilité en la rejetant sur autrui ? Comment faire pour transformer cet échec en expérience, en carburant, qui viendra alimenter le plus puissant des moteurs, votre volonté de ne rien lâcher ?

1-Responsabilisez vous.

L’échec, c’est toujours la faute de quelqu’un ou de quelque chose. Un des préceptes fondamentaux des Maîtres Japonais du Karaté était : « le malheur provient de sa propre paresse ». Si vous rejetez la faute sur autrui, vous ferez l’économie d’une pensée douloureuse, mais l’échec se représentera.

N’est-ce pas faire preuve de sagesse que de préférer à sa réputation l’apprentissage de la leçon ?

2-Restez optimiste.

Si « la chance est une compétence qui se travaille », il en est de même pour vos pensées. L’optimisme est une anticipation positive du futur, c’est le chemin vers une vie d’acteur et non de spectateur.

C’est en travaillant l’optimisme qu’on le devient : échangez avec des personnes positives, adoptez un état d’esprit combatif, créez votre propre environnement propice à la reconquête.

3-Acceptez vos imperfections.

A la manière d’un ébéniste, vous devrez réaliser le croquis, tracer les contours de votre réussite en évinçant les émotions négatives. Même si le bois comporte des imperfections, vous vous emploierez à le débiter, exécuter des galbes, le façonner pour en tirer le meilleur.

C’est le moment des finitions, du choix des teintes, de la patine....vos imperfections tout comme vos échecs sont ancrés en vous mais elles font partie d’un tout qui peut être à l’origine d’un chef d’œuvre et d’un succès.

4-Conservez l’initiative pour mater l’échec.

En stratégie de guerre, « l’effet majeur » est reconnu comme étant un processus dynamique qui permet de conserver l’avantage sur l’ennemi. Il s’agit pour vous de conserver l’initiative de l’action et d'anticiper le « coup suivant », ce qui vous apportera une plus grande liberté d’action.

Pour celui qui renonce à la lutte, il lui faudra déployer une énergie colossale pour inverser la tendance. Restez acteur pour vous projeter sur vos possibilités d’amélioration, à partir du nouvel acquis qu’à constitué votre échec.

Changeons notre regard.

On aime comparer la culture Française à la culture Américaine sur de nombreux sujets mais concernant la notion d’échec, le fossé est bien présent. Pour les cabinets de recrutement Anglo-saxons, l’échec est vécu comme un processus d’apprentissage vers la réussite; c’est même un « plus » sur le CV. Les chasseurs de têtes Français ont tendance à stigmatiser et considérer l’échec comme un point négatif.

Sachons regarder autour de nous. Ne connaissez-vous pas un mauvais élève qui a réussi dans la vie ?

Place à l'analyse et à l'amélioration.

Nous parlons souvent d’intelligence collective, émotionnelle ou situationnelle. L’important, ce n’est pas ce qu’il vous arrive mais plutôt ce que vous allez faire avec ce qu’il vous est arrivé.



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