Ces derniers temps, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’État envoie un signal très fort aux citoyens:

• Un plan aérien (Sauvetage d’Air France soumis à engagements environnementaux)
• Un plan auto (Bonus écologique augmenté, sauvetage de Renault et engagements des constructeurs français de produire plus de voitures électriques)
• Un plan vélo (50€ d’aide à la réparation, plan de développement des pistes cyclables et du vélo électrique avec les collectivités territoriales)
• Un plan pour les collectivités locales (1 milliard d’Euros pour soutenir les investissements verts)
• Un plan pour les TPE/PME (250 Millions € sous la forme entre autres de prêts vert, rien à voir avec le poète)

Cette initiative repose sur un credo en deux tempos: « La transition écologique est une opportunité pour les entreprises (..) Il faut lier la relance économique et la transition écologique ».

Assiste-t-on à un virage écologique de l’actuel gouvernement ?

Concernant les citoyens, le moins que l’on puisse dire c’est que le gouvernement semble s’emparer du sujet de la mobilité (dans les villes) et qu’il s’agit bien d’une réponse à des demandes et des tendances sociétales observées depuis bien avant la catastrophe liée au COVID.

On peut s’interroger sur la stratégie énergétique qui devrait chapeauter ces mesures qui rencontrent déjà, pour la réparation des vélos, un fort succès.

Si on met le cap vers une France décarbonée avec des transports en majorité électriques et à hydrogène (1,5 milliard d’€ investi par la France aussi auprès d’Airbus pour construire le futur avion vert) quid de notre stratégie énergétique ?

Là-dessus on ne sait pas encore vraiment ce qu’imagine le coq vert…C’est pourtant ce qui fera avancer demain nos voitures et vélos électriques, par exemple.

Mais donnons sa chance au produit comme on dit et intéresserons-nous maintenant aux entreprises, des plus grandes aux plus petites.

À travers l’Association des entreprises pour l‘environnement, 90 entreprises françaises et internationales ont d’abord signé début mai une tribune pour « pousser l’État à investir massivement en faveur de la transition écologique ».

Cette même association avait fait grand bruit en publiant un an avant une étude Zen 2050 pour « imaginer et construire une France neutre en carbone » à cet horizon.

Plus récemment, certaines de ces entreprises pour la plupart grands groupes cotés (Danone, Unilever, Veolia, Yves Rocher, MAIF, ENGIE etc.) annoncent aussi des initiatives, des plans, la création de fonds pour agir sur la biodiversité, la résilience de leur activité, la réduction de leur GES (Gaz à effets de serre) etc.

Là encore, donnons sa chance au produit et observons le résultat de ces actions.

N’oublions pas non plus que l’Europe aussi s’est positionnée avec son plan de relance vert (750 Milliards d’€).

Ce contexte peut donc, si vous êtes en capacité de le faire vu la situation actuelle, vous inspirer pour devenir acteur de votre transition, compte tenu de ces récentes actions.

Mais vous le savez, comme nous, tous les plans et changements de cap institutionnels ne suffisent pas pour décider et engager la transition. Il faut d’abord s’interroger sur où on veut aller et comment on pourrait y arriver avec ses collaborateurs.

La clé de toutes les évolutions est leur adhésion à ce nouveau projet, surtout aujourd’hui.

Cette catastrophe ne nous oblige pas seulement à accélérer notre transition mais aussi à revoir et, le cas échéant, adapter notre vision. Le monde d’avant n’est plus.

Avec sa Green Room, Latitude Management est là pour vous aider à créer les conditions de votre transition réussie.